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  • Photo du rédacteurVéronique Vandebroeck-Abeels

Le deuil, après la mort des parents ...

Dernière mise à jour : 17 oct. 2020


“L’Arbre et la graine”:

Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent.

Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage ?

Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe.

Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ?

Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque.

Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ?

Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle.

Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ?

de Benoît Marchon

Quel que soit l’âge auquel on perd ses parents, le choc n’en est pas moins grand. On a beau être un adulte responsable, devenu soi-même aussi parent, on reste toujours au fond de nous un enfant qui a besoin d’être protégé par ses parents. Si bien que quand l’un d’eux disparaît, on se sent livré à nous-mêmes. La douleur et le sentiment de solitude sont d’autant plus poignants qu’ils sont irrémédiables. Entre parler de cette mort et la vivre, il y a un monde

Selon Wikipédia: "Le deuil est une réaction et un sentiment de tristesse éprouvée à la suite de la mort d'un proche. Souvent associé à la souffrance, le deuil est aussi considéré comme un processus nécessaire de délivrance, nommé résilience. Lorsqu'un événement provoque une crise dans la vie d'un individu, un changement radical est opéré dans la situation établie jusqu'alors. Le deuil est un processus actif, dit « faire le deuil » "

Rien ne nous prépare à la mort, encore moins à celle de ses parents. La mort nous est incompréhensible.

Nous vivons un décès différemment s’il survient à l’issue d’une longue maladie ou invalidité, ou encore s’il est subi, comme après un accident. Dans ce derniers cas, le choc de la surprise s’ajoute à la douleur de la perte.

Autre facteur : le laps de temps entre le décès des deux parents. S’il est court, le deuil sera difficile. S’il est long, nous sommes plus préparés, comme à quelque chose d’inéluctable.

Dans tous les cas, l’adieu est TOUJOURS une déchirure. Car, avec ses parents, ce sont des millions de souvenirs qui s’en vont. Ce sont des mots, des couleurs, des odeurs, des gestes, des attentions, des baisers, des caresses et des câlins. Ce sont eux qui nous ont créé, physiquement, émotionellement et psychologiquement.

Quand ils sont là et plus là...

On avait beau savoir que ça arriverait un jour, vient le moment où on voit le corps de notre parent immobile et rigide dans son cercueil. Il est toujours là, mais il est déjà parti. C’est alors que l’on comprend que tout serait fini. Et qu’on se souvient du vivant, de ses réactions et opinions qu’on n’avait pas comprises alors mais pour lesquelles, soudain, nous éprouvons de l’indulgence.

C’est aussi le moment des remords et des regrets, voire de la culpabilité. Il faut lutter contre ce sentiment, ne pas le laisser nous envelopper, car il ne fait qu’ajouter à notre chagrin.

Dans la vie, le moment des adieux est souvent celui où l’on pardonne. Il doit en être de même à ce moment-là. On doit pardonner à ce parent et nous pardonner à nous-mêmes.

Profitez d’eux tant qu’ils sont là

La mort de ses parents est très différente de celle des autres personnes, même celles qu’on a aimé profondément. Car, à ce moment-là, nous nous sentons abandonnés. Nos parents sont les premières personnes que nous avons aimées. Même si nous avons eu de nombreux conflits avec eux, nous en restons toujours dépendants, que nous le voulions ou non.

Quand ils disparaissent, nous voilà privés de leur protection.

La leçon de tout cela est que vous devez réaliser que vos parents vont disparaître un jour ou l’autre et qu’il est donc indispensable d’en profiter tant qu’ils sont là.



Véronique Abeels, Kinésithérapeute,

spécialisée en Abdomino- Pelvi- Périnéologie, Périnatalité et Sexologie

veronique@kineabeels.be ou 0495 51 06 95 ou 010 84 19 69

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