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  • Photo du rédacteurVéronique Vandebroeck-Abeels

Les traumatismes pelviens

Dernière mise à jour : 17 déc. 2021


Il s’agit de l’ensemble des incidents ou accidents de la vie courante ayant pu entraîner le dérèglement de certaines fonctions musculaires, articulaires, neurologiques, ….du pelvis.

Ces traumatismes peuvent être classés en :

  • Fractures de « proximité » (bassin),

  • Fractures « à distance », membres supérieurs, inférieurs, crâne,

  • Autres traumatismes, entorses, luxations,

  • Suites de sports extrêmes,

  • Suite d’accouchement.

  • Agressions sexuelles, mutilations, … :

Les agressions sexuelles peuvent entraîner, à plus ou moins long terme, des douleurs pelvipérinéales. De l’attitude malsaine jusqu’au rapport sexuel complet, les agressions sexuelles sont nombreuses : Exhibition, maltraitance, harcèlement, attouchement,agression verbale, abus (avec ou sans pénétration), brutalité, violence, viol (unique ou multiple avec un ou plusieurs agresseurs), mutilations sexuelles (ablation du clitoris, des grandes lèvres)…..

Ces agressions sexuelles, qui peuvent se rencontrer à tout âge, de la petite enfance à l’âge adulte, entraînent chez la victime d’agression une réaction de défense très importante, accompagnée d’une violente réaction de contraction musculaire « de fermeture ».

C’est le réflexe myotatique de défense ; or, lorsqu’un muscle dépasse son domaine physiologique de contraction, il peut rester « bloqué » dans cette contraction qui peut persister très longtemps, voire indéfiniment si elle n’est pas traitée.

Ces spasmes musculaires peuvent entraîner des douleurs pelvi-périnéales (vulvodynies, vestibulodynies, vaginodynies, névralgies pudendales, et/ou sciatiques, et/ou clunéales), mais aussi des douleurs diffuses pouvant toucher l’ensemble du corps (type fibromyalgie). Remarquons que ces douleurs peuvent également survenir lors d’actes sexuels consentis (mouvements brusques, mauvaises positions…).

Tous ces traumatismes, même bien soignés, peuvent entraîner des séquelles à plus ou moins long terme, pouvant expliquer la persistance d’hypertonies, de contractures, de spasmes musculaires. L’accumulation de ces spasmes constituera progressivement un terrain de prédisposition, d’abord infra-douloureux, asymptomatique, mais qui dans certains cas pourra se « réveiller », et des zones douloureuses pourront alors apparaître sur différentes parties du corps, et notamment, au niveau pelvi-périnéal.

Ce qui explique :

• Que les patients ne se souviennent pas toujours de l’origine de leurs douleurs,

• Que l’interrogatoire du kiné cherchera ces origines traumatiques possibles,

• Que le traitement ne devra pas se contenter de soigner la seule zone douloureuse pelvi-périnéale mais aussi d’autres zones douloureuses à distance.

Le facteur psychosomatique de la douleur pelvienne :

On ne peut pas négliger l’aspect psychosomatique des douleurs pelvipérinéales. 80 à 90% des patients qui consultent pour cette pathologie, présentent des états de stress, d’inquiétude, d’angoisse, de problèmes familiaux, sentimentaux, socio-professionnels.

« C’est l’esprit qui souffre et le corps dit sa douleur ».

Nous sommes toutes et tous plus ou moins concernés par ces problèmes (tensions, crispations, contractions), or ces phénomènes peuvent revêtir de multiples aspects par contraction des muscles du visage, des mâchoires, de la nuque, des membres supérieurs, inférieurs, du ventre, du bassin… Lors d’états psychosomatiques, l’homme a une tendance naturelle à « refermer ses orifices », contraction des mâchoires, du diaphragme (diminution de la compliance respiratoire), fermeture des orifices du bassin (anus, vagin, urètre). Toutes ces contractions musculaires répétées, voire permanentes, favorisent la constitution ou l’aggravation du terrain de prédisposition.

Toute activité émotionnelle augmente les symptômes douloureux.

Le facteur alimentaire de la douleur pelvienne :

De + en + de patients ont des troubles de santé liés à l’excès d’acidité tissulaire tels que :

  • La décalcification (ostéoporose)

  • Les calculs rénaux

  • La fonte musculaire

  • Le syndrome régional douloureux complexe.

  • Brûlures vessie, anus, intestin

  • Crampes, fatigue, frilosité

  • Nervosité, dépression,

  • Rhume, sinusite,…

Il est très important de conserver un bon équilibre acido-basique, en surveillant le Ph urinaire (normal : 7 +ou – 0,5) et en le corrigeant l’alimentation.


N’hésitez pas à me contacter si vous avez quelques questions à aborder ou

si vous souhaitez prendre un rendez-vous :

Véronique Abeels, Kinésithérapeute,

spécialisée en Abdomino- Pelvi- Périnéologie, Périnatalité et Sexologie

veronique@kineabeels.be ou 0032 495 51 06 95 ou 0032 10 84 19 69


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